L’auteur nous avait déjà conquis dans un tout autre registre, la biographie.
Sans sortir des clous, et promotion oblige, en 2022 c’est en compagnie de l’industriel Alfred Grosjean, Changer le cours des fleuves – Éditions Academia que l’auteur faisait le tour des librairies.
En 2023, sapé comme une pop star et accompagné du producteur Jean-Luc Van Damme, il formait un nouveau couple pour promouvoir cette fois Banana Split une fois encore aux Éditions Academia.
Pour son nouvel ouvrage, un roman intitulé La statue du Commandeur, augurant (lui) des largesses de son éditeur, j’ose imaginer notre auteur – qui doit aimer le beau linge – aller à la rencontre de ses aficionados avec cette fois la compagnie de son tailleur-couturier, laissant une horde d’huissiers pendue aux basques d’un cousin dispendieux. Pastichant avec en certain humour la fable de Jean de La Fontaine, La cigale et la fourmi, Manuel Verlange retournera l’estomac des malheureux sans-dents (François Hollande) ou des habitués de visites d’huissiers pour qui un coup de sonnette vaut douche froide. Que la cigale le veuille ou non, l’argent aura toujours le dernier mot.
Méfions-nous donc du cousin écrivain qui fait le beau dans les soirées, pour qui c’est conte de fées tous les jours et qui se précipite aux urgences – ton portefeuille- pour t’apitoyer le tiroir-caisse en te menaçant de non-assistance à cousin en danger.
Pour paraphraser la préface de l’ouvrage, qui spite du cirage de la brosse à reluire, j’ai moi-aussi dévoré ces deux cent quarante pages. Un roman amusant.
PS : Posséder des racines évite de tourner en herbe folle. Les herbes folles poussent dans les terrains vagues, j’ai horreur du vague…